RUPTURES
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Kaouther Adimi, Barbara Carlotti, Irène Jacob, Noémie Lvovsky, Blandine Rinkel,
Olivia Rosenthal, Nathalie Rykiel, Ruth Zylberman
LA BIBLIOTHEQUE EST EN FEU
de Ruth Zylberman
mise en scène Julie Duclos
avec Matthieu SAMPEUR, Sarah SUCO
Rompre d’accord mais avec qui, avec quoi ? Une bibliothèque, des livres : ceux qui arriment, ceux qui recèlent, ceux qui étouffent. Une femme, un homme : Mes livres ? Tes livres ? Nos livres ? Triviale tragi-comédie : je prends Dickens, tu récupères Hugo.
Où sont-elles sur les étagères nos histoires racontées et rêvées ?
Et les amours et les drames ? Veillent-ils entre les lignes toujours sensibles ?
À quel prix leur échapper ?
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LA DECOUVERTE DE L’AMERIQUE
de Olivia Rosenthal
mise en scène Julie Duclos
Ou on se demande pourquoi en France on a tendance à vénérer les écrivains américains, obligés dès le matin d’énoncer sur nos ondes, malgré le décalage horaire, des vérités incontournables sur tout et sur n’importe quoi.
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OUBLIE-MOI
de Noémie Lvovsky
inspiré du film Oublie-moi de Noémie Lvovsky (1994)
mise en scène Julie Duclos
avec Céleste Brunnquell, Cyril Metzger, Etienne Toqué
Dans le métro, Nathalie aperçoit Éric, l’homme qu’elle n’a pas cessé d’aimer
et qui l’a quittée sans explication. Elle parvient à le retenir sur le quai pour comprendre cette rupture mais la réponse d’Éric est insignifiante à ses yeux.
Dès lors, elle ne le lâche plus d’une semelle, le harcèle. Débute alors une course à la chimère dans laquelle Nathalie s’égare…
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LE QUAI AUX FLEURS
de Kaouther Adami
mise en scène Géraldine Martineau (de la Comédie-Française)
avec Elisse Alloula (de la Comédie-Française) et Olivier Broche
Lina, une jeune Algérienne, passe un entretien de naturalisation dans une préfecture située quai aux fleurs, à Paris. Les questions de l’employé mais aussi ce lieu chargé de symboles pour elle vont la pousser à une importante introspection. Changer de nationalité est-il un acte de rupture avec soi ?
NOTES BLEUES
de Blandine Rinkel
mise en scène Géraldine Martineau (de la Comédie-Française)
avec Isabelle Carré, Sylvain Dieuaide (musicien)
Peut-on trouver du plaisir aux choses tristes ? Qu’est-ce que la schadenfreude, cette étrange joie prise au malheur des autres ? Et pourquoi les notes bleues - ces dissonances légères qui rendent le chagrin solaire - sont-elles-si hypnotiques ?
Plongée dans un univers bleu, une femme entame un monologue sur les liens mystérieux et tabous qu’entretiennent, en elle, la rupture et le plaisir.
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LIBRE !
de Irène Jacob
mise en scène Géraldine Martineau (de la Comédie-Française)
avec Ophelia Kolb et Danièle Lebrun (de la Comédie-Française)
“Je suis un vieux machin, je ne sers plus à rien “ dit Marion, 80 ans.
À quoi servent nos vieux si on ne prend plus le temps de recevoir leurs histoires ?
Pour eux, chaque jour c'est une rupture de plus, quelque chose qui s’en va, un rideau qui tombe.
Mais avant que les mots de Marion ne s’enfuient complètement, elle se livre à Ariane, sa jeune voisine, qui passe en courant chez elle.
La vie est faite de ruptures. Elles nous blessent, nous affolent mais parfois elles sont aussi l’occasion d’oser autre chose : une rencontre, un choix de vie, une prise de liberté.
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UNE DESTRUCTION EN BEAUTE
de Barbara Carlotti
mise en scène Victoire Berger-Perrin
avec Barbara Carlotti, Sophie Cattani, Marie-Pierre Nouveau, Anne Steffens
Le 7 décembre 1993, 3h du matin, dans les carrières de craie de Meudon, trois adolescentes donnent un concert, « Rupture » est le nom de leur groupe. Comme moi, elles passent leur bac au Lycée de Sèvres cette année-là. Je les retrouve vingt ans plus tard dans un café à Montparnasse pour évoquer la genèse de leur impressionnante performance.
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PARTIR ET VIVRE
de Nathalie Rykiel
mise en scène Victoire Berger-Perrin
avec Irène Jacob
Une rupture, c’est la fin du monde.
La fin d’un monde, plutôt. Et toujours, le commencement d’autre chose.
C’était le 10 février 2012 et c’est le jour où j’ai rompu. Avec eux. C’est le jour où je leur ai dit -en pleine gueule et prête à en prendre plein la gueule- que notre histoire s’arrêtait là. Que je les quittais. Pour qu’ils vivent. Sans moi. Et moi aussi, je vivrai, sans eux.